Atelier d’écriture
La rencontre commence par la question rituelle : comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Cette fois, c’est un plat qu’il faut nommer. Il y a une tarte à la rhubarbe, des légumes à la vapeur, un plat sans sel, un bircher muesli, une tarte aux pommes, un soleil d’Hawaï et de la purée.
Puis, Pablo demande que celles et ceux qui le souhaitent lisent certains textes qu’ils et elles ont écrit durant les ateliers d’écriture précédents, afin de pouvoir faire une première sélection pour le spectacle du vernissage.
La plupart des participant·es partagent un ou plusieurs textes à voix haute. Ce sont essentiellement des textes tirés des exercices d’écriture mais il y a aussi d’autres textes, des réflexions personnelles et plus générales sur la musique.
Pablo demande ensuite ce que cela fait de relire ses propres textes, parfois plusieurs mois plus tard. La majorité n’est pas gênée par cet exercice mais trouve que cela raconte un état d’esprit précis. Comme les musiques, c’est toujours lié à un souvenir, à un moment particulier.
Après la traditionnelle pause cigarette, Pablo nous présente déjà certains éléments de scénographie et des accessoires. L’univers se veut festif, pailleté, disco, dansant et évidement musical. Les images aident à se projeter et certain·es participant·es proposent déjà des idées pour la mise en scène : des chants, des lectures, des karaokés.
L’idée est que la mise en scène et la scénographique kitsch et fausse contrastent avec les textes qui sont très personnels, vrais et forts. Il y a aussi un clin d’œil sur "l’envers du décor", comme dans le film "Priscilla" ou le spectacle "Les Deux Frères".
Pablo propose de finir avec un dernier exercice d’écriture mais le groupe est peu motivé. Matthieu lit alors un texte d’une participante qui ne peut malheureusement pas terminer le parcours avec nous. C’est une lettre de remerciement sur le parcours et cela clôt à merveille l’atelier du jour.